La compagnie

"Les êtres humains ne perçoivent pas les choses dans leur totalité ; nous ne sommes pas des dieux mais des créatures blessées, des lentilles fêlées, capables seulement de perceptions fragmentaires. L’homme est un être partiel et partial. La signification est un édifice que nous construisons avec des fragments, des dogmes, des blessures d’enfance, des articles de journaux, des remarques de hasard, de vieux films, de petites victoires, des gens qu’on hait, des gens qu’on aime."        "Les patries imaginaires," Salman Rushdie

Depuis 2003, mon travail artistique est tourné vers la pluridisciplinarité, l’écriture de plateau et la question du fragment. Depuis la résidence au CCAM/scène nationale de Vandoeuvre en 2013, les rapports art/politique sont devenus un axe majeur de ma recherche artistique avec le travail sur la musique live et le théâtre documentaire.

Les textes choisis sont quasiment toujours des textes littéraires ou des montages / réécritures de textes d’origines diverses.

Je souhaite avant tout proposer aux spectateurs des expériences à vivre. Je privilégie généralement une relation proche, intime, entre le public et le spectacle. J’aime brouiller les hiérarchies entre les genres, les frontières entre les arts, bousculer les vérités toutes faites… Pour cela, au sein de la cie, nous avons développé des installations, des dispositifs, des petites formes où les repères classiques de la représentation sont déjoués, modifiés.

Depuis le début, nous alternons créations pour les scènes du spectacle vivant et formes plus petites, plus courtes, plus légères aussi, susceptibles de rencontrer des réseaux différents de diffusion, d’autres publics.

Perrine Maurin

Historique

Depuis sa fondation en 2003 la cie transdisciplinaire les patries imaginaires porte et développe les projets mis en scène par Perrine Maurin, metteur en scène.

Depuis 2003, la compagnie a été soutenue sur ses projets par : la DRAC Lorraine, le DICREAM, la DMDTS, le conseil régional de Lorraine, le conseil général de Moselle, la ville de Metz, la ville de Maxéville, la ville de Nancy. La compagnie bénéficie du dispositif de soutien aux résidences de la Région Lorraine pour la période 2013-2015 dans le cadre de sa résidence au CCAM / scène nationale de Vandoeuvre-les-Nancy.

La scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy / CCAM a soutenu tous nos projets (coproduction ou accueil).

La scène nationale d’Annecy / Bonlieu, L’Espace Bernard-Marie Koltès / Metz, Le Carré des Jalles / St-Médard-en-Jalles, le CDN de Nancy-Lorraine / théâtre de la Manufacture et l’Arsenal / Metz ont également été coproducteurs de certains de nos projets. L’IUFM de Lorraine nous a accueilli en résidence in situ à Maxéville en 2010.

Nous avons joué au Centre Pompidou-Metz, à l’IUFM de Maxéville et Metz, au FRAC Lorraine / Metz, au TGP de Frouard, au MUDAM / Luxembourg, à la Kulturfabrik / Esch-sur-Alzette (Luxembourg), à la Philharmonie de Luxembourg, au VIVAT / Armen- tières, au festival Art et déchirure / Rouen, au festival de l’Arpenteur / Grenoble, au festival Premières du Maillon / Strasbourg, au festival Les Pontempeyresques / Usson-en- Forez, à Avignon Off / Espace Alya, à l'ABC/la chaux de fond (Suisse), à la Nef/Saint-dié-des-Vosges, au musée des Beaux-Arts de Nancy, à l'Ecole d'Architecture de Nancy, à l’Espace Adagio / Thionville, à la médiathèque de Vandoeuvre-les-Nancy, à Montévidéo/Marseille et aux Hauts plateaux/La manutention - Avignon Off

 

 Présentation générale

Genèse

Soutenue par le CCAM /scène nationale de Vandoeuvre, Bonlieu/scène nationale d’annecy et le Théâtre du Saulcy, la cie a d’abord exploré des dispositifs (Radiographies - 2004, Un temps – 2005/2007) mettant en jeu la place du spectateur tout en travaillant à des collaborations poussées de différentes disciplines (théâtre, danse, musique, vidéo, dispositifs plastiques). Elle expérimente ensuite un travail avec les nouvelles technologies sur Un-complet (coproduction : Arsenal-Metz / CCAM / Carré des Jalles–Bordeaux).

Développement

Elle a ensuite initié un cycle de formes légères et courtes sur l’autobiographie dans le cadre d’une résidence à l’IUFM de Lorraine, toutes crées in situ. Elle poursuit son travail sur l’autobiographie à travers la figure de Marguerite Duras avec le spectacle L’histoire de ma vie n’existe pas qui sera créé à la Manufacture de Nancy en 2011.

Profitant de cette résidence à l’IUFM, elle élabore sa première vraie-fausse conférence sur l’art pour déconstruire les rapports de domination à l’œuvre dans les positions maitres - élèves. L’art est la question a été diffusé une quinzaine de fois sur le territoire national (Armentières, Rouen, Grenoble, Mudam-Luxembourg, Avignon, Pontempeyrat, Pompidou-Metz, Nancy…) depuis sa création en 2010. La réussite de ce spectacle a conduit à la création d’une deuxième fausse conférence à la scène nationale de Bar-le-duc (coproduction ACB/scène nationale de Bar-le-duc et CCAM /scène nationale de Vandoeuvre) en 2013, également fortement diffusée dans des contextes très divers (notamment dans l’enseignement supérieur).

Résidence au CCAM (2013-2015) et projets de développement : un théâtre documentaire, des questionnements politiques et des laboratoires participatifs.

La résidence de recherche artistique (soutenue par le conseil régional de Lorraine) au CCAM / scène nationale de Vandoeuvre-les-Nancy permet à la cie de développer un travail de recherche poussé sur la question du documentaire et de l’engagement sur scène. Le volume d’activité d’une telle résidence a conduit notre équipe à suivre un rythme de création et de recherche soutenu voire intense, multipliant les échanges, rencontres, expérimentations, formations de divers ordres avec de multiples publics (scolaires, universités, sciences po, amateurs, professionnels). Les travaux de la résidence font une large place aux collaborations musicales et changent le rapport à la création de Perrine Maurin : un mode de création plus collectif, plus ouvert, plus léger techniquement se met en place. Il est à l’écoute des fractures de notre temps et tente d’en rendre compte, directement. Il renoue enfin avec le sujet de recherche universitaire de Perrine Maurin à la fin des années 90 : le théâtre et l’engagement.

Cette attention aux autres, la cie la porte également dans des projets participatifs, testés dans le cadre de la résidence au CCAM, qu’elle va développer en 2016-2017 lors d’une résidence sur le territoire du Saulnois soutenue par le conseil général de Moselle. Les projets Décalages publics et Le problème sans nom (voir blog) sont des occasions de partager des processus de création avec des personnes de toutes origines professionnelles. La mise en commun de nos énergies, de nos projets est aujourd’hui une nécessité pour nous. Savoir partager et pratiquer ensemble dans une approche bienveillante nous semble le meilleur moyen de lutter, à notre niveau, contre l’isolement et la détresse qui envahit une grande partie de la population.

Nous contacter

  • courierMJC Lillebonne 14 rue du Cheval Blanc  54000 NANCY
  • ///Production / Hildegarde Wagner
    +33(0)663276955 production(at)patriesimaginaires.net

    ///Artistique / Perrine Maurin 
    +33(0)6 61 50 41 84 perrine(at)patriesimaginaires.net

 

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