Créée à partir de la Vie matérielle de Marguerite Duras, cette Archéologie du temps présent #1 entrelace lectures et performances autour de la thématique de la condition des femmes.
Dans la Vie matérielle, Marguerite Duras dresse un portrait sans complaisance des hommes comme des femmes qui tissent la domination des hommes. Ce premier volet du cycle des Archéologies du temps présent a été construit dans un rapport proche et intime au spectateur et peut avoir lieu dans n’importe quel type d’espace recréant cette proximité.
« Avant, de quelque côté que je me tienne, quel que soit le siècle dans l’histoire du monde, je vois la femme dans une situation limite, intenable, dansant sur un fil au-dessus de la mort. Maintenant, de quelque côté de mon temps que je me tourne, je vois la starlette des offices médiatiques, de tourisme ou de banque, cette première de la classe, pimpante et inlassable, au courant de tout de la même façon, dansant, sur un fil au-dessus de la mort. Donc, voyez, j’écris pour rien. J’écris comme il faut écrire il me semble. J’écris pour rien. Je n’écris même pas pour les femmes. J’écris sur les femmes pour écrire sur moi, sur moi seule à travers les siècles.» Marguerite Duras, La vie matérielle
Le cycle des Archéologies du temps présent est un cycle de formes légères aux prises avec les questions qui se posent à « notre temps présent ». Ce cycle entrelace la question de l’autobiographie avec des interrogations sur les codes de la représentation et de la performance. Les formes des archéologies tissent un rapport direct ou intime avec le public et ne nécessitent pas forcément de scènes équipées .
Événements passés
Festival OFF
Vernissage
Équipe
Mise en scène : Perrine Maurin
Jeu : Marianne Pichon
Partenaires
Une production de la Cie Les patries imaginaires, avec le soutien du Préau des arts/Galerie de l’IUFM de Nancy et du CCAM/Scène Nationale de Vandœuvre-lès-Nancy.